Dragon Ball : Ragin Blast

8 janvier 2010

DRAGON BALL : RAGING BLST

Editeur : Namco Bandai

Développeur : Spike

Type : Combat

Multijoueurs : 2 joueurs

Sortie France : 13 novembre 2009

Version : Textes en français, voix en anglais ou japonais

Classification : Déconseillé aux - de 12 ans

Support : XBOX 360, PS3

Article : Test sur XBOX 360

Le manga Dragon Ball de Akira TORIYAMA est une mine d’or pour les éditeurs de jeux vidéos. Malgré la fin de la série en manga et en anime depuis plus de dix ans, il y a toujours des fans dans le monde entier. La difficulté résidait dans la retranscription des combats titanesques qui opposaient les différents protagonistes de la série. Ainsi deux écoles fûrentt fondées sur Playstation 2 : Celle des Dragon Ball Z : Budokai et celle des Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi.

Après sept années d’exploitation, est-il nécessaire de posséder cette nouvelle adaptation du manga ?

Encore une fois, le joueur se retrouve dans la peau des Sayan pour affronter les super méchants qui désirent s’emparer ou détruire l’univers. Rien de surprenant sur le plan scénaristique ! La différence vient du fait que le joueur peut choisir n’importe quel chapitre dès le départ et les voyages sur la carte du monde ont été supprimés au profit des combats.

Contrairement à Dragon Ball Z : Burst Limit qui s’inspirait des Budokai, dans Raging Blast, les combats se jouent à la manière des Tenkaichi. Ce choix a pour but de retranscrire la furie des combats qui ont fait le succès de l’anime. Les personnages évoluent dans des décors respectant les lieux chers au mangaka : montagnes, îles, plaines et villes, mais ils sont désespérément vides. A l’époque, les arènes quasi dépouillées étaient acceptables compte tenu de la puissance d’affichage des consoles ancienne génération mais cela l’est moins avec les consoles actuelles. Cette impression de vide se retrouve même dans le choix des personnages. Seulement 75, en comptant les transformations. Alors que Budokai Tenkaichi 3 en proposait 160. Le nombre de personnages reste tout de même suffisant pour s’amuser.

L’impression de liberté est toujours présente. Le joueur peut voler librement dans une arène limitée par une barrière infranchissable. On constatera une simplification des techniques. Il suffit désormais d’utiliser le joystick analogique droit pour sortir une attaque au lieu d’une combinaison à retenir. Cette initiative permet d’augmenter l’intensité des combats mais l’impression de maitriser son personnage après de longues heures de jeu disparaît. On regrettera qu’après une attaque ultime, le personnage reste figé durant quelques secondes le laissant à la merci d’une riposte de l’adversaire.

La licence Dragon Ball Z semble avoir du mal à passer le cap de la nouvelle génération de consoles et aura du mal à convaincre les fans qui ne se seront pas lassés de la déferlante de titre depuis ces dernières années