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30 mars 2020

Isan Manga, une maison d’édition qui privilégie la qualité sur la quantité

Karim Talbi, cofondateur des éditions Isan Manga

 

Isan Manga est une maison d’édition fondée le 8 décembre 2011 par Kalim Talbi et Etienne Barral. Aujourd’hui, elle est gérée uniquement par Kalim Talbi.   Elle est spécialisée dans le manga patrimonial. Isan signifie patrimoine en japonais. Roméo Et Julietteet Madame Bovary de Yumiko Higarashi, l’autrice de Candy,  sont les premiers mangas édités. Ils ont été publiés, en février 2013,  pour la Japan Expo Sud à Marseille.

 

 

madame-bovary

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Un éditeur de beaux livres de manga

 

Malgré une grande variété de genres, le prix et la qualité de leur production s’adressent principalement à un public adulte qui souhaite se constituer une belle collection de mangas : couverture cartonnée, papier épais et préface écrite par des spécialistes pour certains mangas comme Takeru de Buichi Terasawa et Cutie HOney de Gô nagai.

 

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Le catalogue Isan Mnaga

 

Au sein du catalogue, grâce à la collection « Littérature », les lecteurs peuvent découvrir des adaptations de textes littéraires dont certaines sont offertes avec le roman original car tombées dans le domaine public. Pour s’imprégner de la culture japonaise les lecteurs peuvent se tourner vers la collection « Tradition » et y lire Le Disciple de Doraku de Akira Oze. L’auteur peint le monde des comédiens de rakûgo,  un théâtre humoristique japonais de l’époque Edo. La collection « Fondation » permet, quant à elle, de se plonger dans les œuvres qui ont marqué l’histoire du manga comme Kamen Rider de Shotaro Ishinomori, La Nouvelle Île au trésor d’Osamu Tezuka et Cobra de Buichi Terazawa. Enfin, par l’intermédiaire de la collection « Classique »,  le lecteur se forge une culture du manga en découvrant des titres classiques dont notamment Gwendoline de Yoko Hanabusa.  

 

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Le marché éditorial du manga en France

 

Les éditions Isan Manga sont ainsi parvenues à se différencier des autres éditeurs de mangas en investissant le marché du manga patrimonial et en proposant de beaux livres. En effet, la politique éditoriale des éditeurs est de publier régulièrement de nouvelles licences dans un format standardisé. Il arrive que les grands éditeurs rééditent des mangas de leur catalogue qui jouissent  d’une grande renommée encore aujourd’hui. Un bon moyen de (re)découvrir des titres phares. Ces mangas ressortent soit dans un format standardisé, soit en grand format, soit en intégrale. Les éditeurs  privilégient un papier souple et de faible qualité, ce qui leur permet de baisser les coûts de production par rapport au nombre de pages. La moyenne de prix d’un manga est de 8 € pour environ deux cents pages. Le manga se lit rapidement et n’a pas vertu à être conservé. Nous pouvons le constater grâce aux éditions intégrales qui coûtent environ 25 € pour une moyenne de 900 à 1000 pages. Malgré la souplesse du livre, l’impression que la reliure du manga va céder à tout moment reste présente lors de la lecture. Ce n’est pas le cas chez Isan Manga.

Comme le public cible sont les collectionneurs, les amateurs de beaux-livres et les lecteurs nostalgiques, l’éditeur a choisi de proposer des mangas dans une édition de qualité. Le papier épais et la couverture cartonnée indiquent  que le manga va durer dans le temps. Ils ont été pensés pour faire partie d’une bibliothèque constituée de beaux-livres. L’éditeur a choisi de combiner deux tomes par volume pour un prix qui avoisine les 30 €. C’est un coût qu’une grande partie des lecteurs de mangas ne peut se permettre, en particulier les enfants et les adolescents. Le public concerné est donc principalement un public adulte ayant une activité professionnelle.

 

 

 

 

conclusion

 

La politique d’Isan Manga va à l’encontre de celle de l’ensemble des éditeurs du marché français. En se spécialisant dans la valorisation du manga patrimonial, l’éditeur s’adresse à un public de niche empreint de nostalgie et/ou ayant un esprit de collectionneur.  Le prix en apparence excessif est dû à la qualité des ouvrages et permet d’apporter des fonds à la société. Actuellement, ce n’est pas suffisant. Pour pouvoir vivre et renflouer les caisses de sa maison d’édition Kalim Talbi est obligé d’avoir une autre activité en parallèle. Il s’agit de l’une  des contraintes lorsque l’on souhaite créer sa propre maison d’édition indépendante.

 

 

Sources :

 

Page d’accueil d’Isan manga : https://isan-manga.com/

Isn Manga – quand la qualité prime sur la quantité (article dont je suis l’auteur. Conférence qui a eu lieu à la Japan Expo 2013 avec les éditons Nobi Nobi) : http://www.anime-kun.net/webzine/isan-manga-quand-la-qualite-prime-sur-la-quantite-21

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14 avril 2012

Pichi pichi pitch la mélodie des sirènes

PICHI PICHI PITCH LA MELODIE DES SIRENES

 

Format: Série TV

Année: 2003

Titre original: Mermaid Melody Pichi Pichi Pitch

Nombre d'épisodes: 91

Studio d'animation: Akatsu, Synergy Japan

Production: Tokyu Agency, We’ve

Réalisation: FUJIMOTO Yoshitaka

Chara-design: MAKIDA Kazuoki

Auteur: HAMAORI Pink

Musique: KITAMURA Eri (Opening japonais)

Diffuseur : TV Aioshi TV Tokyo

Scénario: Yokoto Michiko

Diffuseur français : Canl J

 

pichi

 

 

À l’occasion de la fin de la série TV diffusée sur Canal J, j’ai décidé de vous faire découvrir Pichi pichi pitch la mélodie des sirènes, une série de Magical Girls qui se situe dans la lignée de Sailor Moon et Tokyo Mew Mew. Cette série de 91épisodes est divisée en deux saisons (pitch et pure) et est l’adaptation du manga éponyme distribuée par les éditions Kurokawa.

 

            Lucie NANAMI est une jeune fille gentille, maladroite et pleine d’attention. Elle est en réalité une sirène. Pas n’importe quelle sirène ! Une princesse sirène appartenant au royaume du Pacifique Nord, l’un des sept royaumes sous-marins.  

            Lucie a été envoyée à la surface dans le but de retrouver sa perle afin qu’elle puisse passer la cérémonie à l’âge adulte. Durant son enfance, la petite sirène a eu la bonne idée de confier sa perle a un jeune garçon qu’elle avait secouru de la noyade.

Sa mission n’est en fait qu’un prétexte afin de retrouver sa perle. Étant l’une des sept princesses sirènes, son devoir est de protéger le monde marin des attaques des démons marins dirigés par Gaito. Pour le vaincre elle devra retrouver les six autres sirènes.

 

            Très rapidement deux autres sirènes viendront lui prêter main forte dans sa tâche. Les combats les opposant aux démons  consistent en des duels de chansons. Les démons possédant un répertoire plus sombre face à des sirènes prônant l’amour, l’amitié, la solidarité et la gentillesse. Des valeurs que l’on retrouve durant toute la série.

           

Ces combats ne sont pas le point le plus important de l’histoire. L’intérêt réside dans les histoires amoureuses de nos sirènes. Selon la légende les sirènes ne doivent pas avouer leur sentiment amoureux sinon elles se transformeront en bulles. Il est nécessaire que ce soit leur bien aimé qui découvre leur véritable identité. Malgré le risque, cela ne les empêchera pas de fréquenter les garçons qu’elles aiment et cela même si elles devront un jour ou l’autre les quitter.

 

 

Pichi pichi Pitch la mélodie des sirènes est avant tout destinée aux petites filles. Cette série prône des valeurs humaines importantes. Le fait d’avoir mis l’accent sur les relations amoureuses des sirènes ne permet pas de faire avancer l’histoire entrainant quelques longueurs. Ce qui ne devrait pas gêner les petites filles qui se délecteront des histoires à l’eau de rose. D’autant plus que les musiques françaises sont agréables à écouter.

 

Mon avis : Oui mais…

            Appréciant les magical girls, je me suis laissé porter par les histoires qui m’ont décroché quelques sourires et quelques larmes de joie sur des scènes classiques mainte fois vues et revues et toujours aussi efficaces. Je suis bon public. Malheureusement le scénario avance très lentement. Il n’est donc pas nécessaire de suivre tous les épisodes de peur de rater quelque-chose. Une série agréable que je conseille surtout aux petites filles ou à ceux et celles qui apprécient les Shôjo Magical Girls. 

            Pour l’instant la série n’est diffusée que sur Canal J et aucune annonce n’a été faite concernant une sortie DVD.

 

NDR : Yokoto Michiko, à l’instar de Clamp, est un studio de scénaristes ayant participé à divers scénarii de dessin animé notamment Saint Seiya Hadès.

15 février 2012

Les 12 Royaumes

LES &é royaumes

 

 

INFORMATIONS GENERALES

Format: Série TV

Année: 2003

Titre original: Juuni Kokki

Nombre d'épisodes: 45

Site officiel: http://www.12kokuki.com/

 

Staff technique ]

Studio d'animation: Studio Pierrot

Production:Nep 21, NHK, Sogo Vision

Réalisation: Tsuneo KOBAYASHI

Chara-design: Yuko KUSUMOTO, Hiroto TANAKA

Chara-design original: Akihiro YAMADA

Auteur: Fuyumi ONO

Musique: Ryo KUMIHIKO

Diffuseur BS2, NHK

 

Version française

Titre français: Les 12 Royaumes

Editeur: Kazé

 

 

            L'animé Les 12 Royaumes est inspiré  d'une série de romans portant le même titre débutée en 1991 au Japon et publiée en France aux éditions Milan. Cette saga est une référence de l'héroïc fantasy au Japon et propose un univers recherché inspiré de l'Asie médiévale.

 

 

            Il est rare de découvrir dans une série d’animation une famille japonaise tout ce qui a de plus ordinaire. Habituellement, les protagonistes sont loin du standard japonais. Peut-être parce que ces univers veulent être des soupapes pour les lecteurs ou les spectateurs qui ne désirent pas découvrir un univers trop proche de leur quotidien. Ici, NAKAJIMA Yoko

est une jeune fille tout ce qu'il y a de plus normale. C'est une élève modèle aussi bien appréciée de ses professeurs, que de ses amis et de ses parents. Afin de pouvoir entrer plus facilement dans le moule, sa mère lui demande de se teindre les cheveux car Yoko est naturellement rousse ; ce qui pose problème auprès de son professeur principal qui croit que son élève se teint les cheveux. Yoko accepte sans broncher la décision de sa mère.

            A l'école elle a le bégin pour ASANO Ikuya, un ami d'enfance qui, lui, sort avec SUGIMOTO Yuka -une fille qui ne vit qu'à travers des romans fantastiques et qui n'est pas très appréciée par ses camarades-. Si Yôko la considère comme une amie, SUGIMOTO , ne la considère pas comme telle. Étant donné que Yoko l'ignore lorsqu'elle est en groupe, son appréciation de Yoko est compréhensible.

            Son petit train-train quotidien va brusquement changer lorsqu'un jeune homme avec de longs cheveux d'un blond très clair -presque blanc- va pénétrer dans sa classe en se présentant comme son serviteur , Keiki, et de l'accepter en tant que tel. Peu après avoir accepté -plus par surprise et gêne que par conviction-, les fenêtres de la classe volent en éclat. Tous les élèves et le professeur présents seront blessés sauf le jeune homme et Yoko. Ce dernier l'invite à monter sur le toit pour ne pas entrainer de personnes innocentes dans leur histoire. Arrivés sur le toit, ils rencontrent ASANO et SUGIMOTO. Le groupe se fait alors attaquer par un géant oiseau noir avec une corne sur le bec. Le jeune homme donne à Yoko une épée. Apeurée et ne sachant pas comment manier une telle arme, elle ne cherche pas à affronter le volatile. Le jeune homme fera alors appel à un monstre pour la protéger. Une fois incorporée à son corps, la lycéenne manie contre sa volonté l’épée et vain le monstre.

Juste après cet évènement, Keiki force Yoko à le suivre dans son monde. Elle refuse prétextant qu'elle ne le suivra pas sans ses deux amis. Ni une ni deux, Keiki s'exécute et les emporte aussi.

 

            Une fois pénétrés dans le monde parallèle des 12 Royaumes. Yoko constate que son apparence physique a été altérée. Son visage a bronzé et ses cheveux sont devenus rouge foncé. Cette nouvelle apparence surprend ses amis ne la reconnaissant pas au premier abord.

Le monde parallèle est inspiré de l'Asie du Moyen-Âge, aussi bien dans l'architecture, dans les tenues vestimentaires que dans les coutumes. Sauf que la langue ne ressemble à aucune langue asiatique. Ce que ne remarque pas au début Yoko qui entend du japonais. C'est la seule à pouvoir communiquer avec les villageois mais ces villageois n'apprécient pas leur présence. Pour eux, les "Kaikyaku" (visiteurs venant de Horai –Japon- ou de Chine) sont source de désastres et doivent être éliminés. En plus de l'hostilité des villageois, le petit groupe subit les attaques de « Yomas » -démons vivant habituellement dans la mer jaune -.

            Étant donné que désormais Yôko arbore une chevelure rouge, elle doit aussi se teindre les cheveux afin de passer incognito –ce qui est assez ironique-. Le yoma qui s'est infiltré dans son corps s'avère être très efficace pour abattre les yoma qui les attaquent. Petit à petit sa répulsion de combattre et d’ôter la vie disparaît. Elle y prend même du plaisir poussant des rires de joie. Tuer ou être tuer ! L’important est de survivre.

L’épée donnée par Keiki est spéciale. Elle est capable de créer des visions pouvant être vu aussi bien par sa propriétaire que par d’autres personnes. Ces visions la torturent car elle y voit son monde. Du fait de sa disparition, ses amies et ses parents se posent des questions sur elle, ce qui la blesse énormément. Elle qui ne souhaite que rentrer chez elle ! En plus une espèce de singe n'arrête pas de lui tourner autour. Il semble bien la connaitre et est capable de lire les secrets les plus enfouis dans son cœur. 

 

            Lorsque l'empereur Céleste créa le monde, il créa 13 Royaumes. Au centre, la mer jaune, où se trouve le Mont Ho. A la périphérie huit Royaumes ont été créés et aux extrémités, quatre Royaumes. Pour chacun des royaumes, un kirin a vu le jour au Mont Ho. Ce dernier a comme mission de désigner le nouveau roi et de le servir (il y a donc 12 Rois et 12 Kirin).

Le statut de roi est le statut le plus élevé de ce monde. Il est entouré de hauts fonctionnaires qui l'aident à diriger le pays selon la "volonté du ciel". Ses hauts fonctionnaires dirigent des fonctionnaires. Le statut de fonctionnaire est un statut respecté, signe de réussite sociale. La majorité de la population cultive des terres, tient des boutiques, participe à l'animation des villages...

Si le roi ne suit plus "la volonté du ciel", on dit qu'il s'égare et son kirin tombe malade. Si le kirin meurt, le roi meurt. On peut aussi lui trancher la tête (seul moyen de tuer un immortel).

 

Graphiquement le design est réaliste. Les décors plongent le téléspectateur dans un univers asiatique travaillé. Un soin particulier a été porté sur les vêtements. Les protagonistes changent régulièrement de tenue et de coiffure dans les romans (et de ce fait dans l'animé). Chose assez rare pour un animé où, habituellement, on a l'impression que les héros ont la même garde robe.

            Il est difficile de retranscrire toute la profondeur des romans et le travail psychologique que ONO Fuyumi a effectué sur Yoko. AIKAWA Shô (Scénariste) s'en sort très bien.

La présence des deux personnages originaux (ASANO et SUGIMOTO) permet de bien percevoir la différence de Yoko par rapport à des Kaikyaku ordinaires notamment avec la langue. Cet aspect du scénario est souvent oublié dans de nombreuses œuvres (romans, bandes dessinés, films) où les protagonistes sont transférés dans un monde parallèle. La question du langage ne pose pas de problèmes. Ces derniers peuvent communiquer sans soucis avec les habitants (El Hazard, Les saga écrite par Pierrre BOTTERO).

Au lieu de former un groupe unit dans l’adversité, la destinée des trois lycéens les obligera à se séparer. De ce fait chacun vivra une aventure propre. Cette manière de procéder renvoie à la structure même du roman qui propose différentes histoires sans réel lien. Certes il y a des épisodes qui forment un
tout mais vous pouvez en lire sans avoir lu le début comme l’épisode 3 (La Majesté des Mers) et 5 (Les ailes du Destin).

 

La série TV fait 39 épisodes plus une série de 6 OAV

La première partie (épisode 1 à 13) vient d’être traitée dans cette critique. Pour introduire la seconde partie, un récapitulatif de la première a été monté. Là où on aurait droit à une succession d'images, ici ce récapitulatif est scénarisé et permet à Yoko de s'épanouir et d'en apprendre plus sur l'univers en intégrant des données qui n'avaient pas pu être intégrées durant le récit.

            Cette seconde partie traite le mysticisme des Kirin. On y suit l'histoire de Taiki (Kirin de Tai) dont la particularité vient du fait qu'il s'agit d'un kirin noir (couleur très rare). Par ce personnage, le téléspectateur en apprendra plus sur la vie du Kirin au Mont Hô. Taiki y apprendra à dompter les yoma afin d’en faire des shirei (yoma au service du Kirin) jusqu’au jour où il choisira le nouveau roi de Tai.  L’histoire de Taiki se poursuit tout au long des huit épisodes du roman. Ici vous n’aurez droit qu’à l’adaptation de l’épisode 2 avec quelques informations tirées du second livre de l’épisode 6..

             Dans la troisième partie (épisode 22 à 39), Yoko est confiée à un tuteur, nommé Enho, qui prendra soin de lui enseigner tout ce qu’elle doit savoir pour vivre dans ce nouveau monde. Cela lui permet aussi d’observer la vie quotidienne des habitants ; là où à ses débuts, elle ne faisait que les fuir. Par la suite, elle croisera, Suzu et Shôkei, deux jeunes filles d’à peu près son âge qui découvrent elles-aussi le monde.

            Enfin la dernière partie correspondant aux 6 OAV (épisode 40 à 45) nous raconte la vie du roi de En avant son intronisation puis ses débuts en tant que souverain. Comme pour tout début de règne, le roi de En devra rétablir l’ordre dans un royaume en ruine ayant subit les désastres et les attaques de yoma du fait d’une très longue absence d’un souverain.

 

 

            Les 12 Royaumes fait partie de mes animes préférés. De même pour les romans (même si certains épisodes ne m’ont pas emballé). Cette adaptation est magnifique et bien réalisée. Rien a été laissé de côté. Les décors sont travaillés donnant l’impression d’avoir réellement pénétré ce monde. Les différents vêtements sont bien distinct entre ceux du peuple et ceux en soie. Rien que par l’aspect vestimentaire, nous pouvons découvrir le statut du personnage. Étant donné le fait que Les 12 Royaumes se déroulent dans un monde inspiré du Moyen-Âge asiatique, on y retrouve les codes de cette époque. À l’instar du roman, les histoires contées peuvent être regardées séparément même si pour certains il y a un lien conducteur. Ces histoires mènent habillement mythologie, politique, intrigue et aventure. Enfin la bande originale est magnifique.  L’utilisation d’instruments classiques (probablement japonais), est une passerelle efficace pour nous plonger dans cet univers.

            Pouvoir traiter cette série dans sa globalité m’a semblé tellement difficile du fait de la profondeur de l’univers. J’ai préféré mettre l’accent sur la première partie afin de vous donner un avant goût de ce qui vous attend. J’espère que je vous aurai donné envie de la découvrir et peut-être que par la suite vous lirez les romans –l’œuvre originale-.

 

 

SONIC CD

 

            Sonic à 20 ans ! Pour l’occasion Sega a édité le 4 Novembre dernier Sonic Generations dont le but est de réconcilier les joueurs préférant les versions 2D et ceux préférant les versions 3D. Cependant ce n’est pas de ce jeu dont nous allons traiter mais de Sonic CD, un Sonic étant sorti à la belle époque où le hérisson bleu affrontait un plombier moustachu.

15 février 2012

Ordinateur en panne

Bonjour à toutes et à tous.

Actuellement j’ai quelques soucis avec mon ordinateur qui est partit en réparation pour une durée indéterminée. En ce moment j’utilise un ordinateur d’emprunt fonctionnant sous Vista. Et je peux vous dire que c’est galère. Je ne sais pas quels problèmes il y a sur cet ordinateur mais il m’est impossible de télécharger quoi que ce soit.  Au moins cela dépanne !

En attendant que je puisse mettre des images et des vidéos à mes articles, je publie uniquement le crops du texte et par la suite j’y incérerai les images et les vidéos prévus à l’origine.

 

Bonne lecture.

1 janvier 2012

Bonne année


nouvel an

 

 

 

Je vous souhaite une bonne et heureuse année 2012 ! Amusez-vous bien et profitez bien de vos cadeaux de Noël et des nouvelles découvertes que les éditeurs nous réservent pour cette année.

 

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24 décembre 2011

Joyeux Noël !

noel

 

 

            En cette veille de Noël, je vous souhaite à tous de passer de bonne fête de fin d’année. Profitez bien de ces derniers jours de 2011.

 

Joyeux Noël ! À l’année prochaine !

 

24 décembre 2011

Claymore

CLAYUMORE

 

Studio d'animation: Madhouse

Production: Aniplex, D.N. Dream parthers, Madhouse, NTV, VAP

Réalisation: Hiroyuki TANAKA

Chara-design: Takahiro UMEHARA

Auteur : Norihiro YAGI

Musique: Takumi MASANORI

Directeur artistique: Manabu OTSUZUKI

Storyboard: Yuzo SATO (supervisio

Diffuseur: NTV

Éditeur français : Kaze

Article : Critiuqe

 

claymore

 

            L’animé Claymore reprend la trame du manga traité sur ce blog.  Le choix de Madhouse dans l’adaptation de Claymore fût de coller le plus proche possible au manga et d’offrir une fin alternative. Ainsi dès le tome 10, le lecteur peut voir des changements dans le déroulement d’une scène et l’apparition de nouvelles scènes créées pour l’occasion afin d’amener le téléspectateur vers cette fin alternative et cela à partir de l’épisode 18.

            Le manga proposait des combats faisant appel à votre imagination, ce n’est plus le cas pour l’animé qui montre plus clairement les actions entreprises. Concernant les codes graphiques, le manga parvenait à montrer clairement le passage de l’état humain à l’état démoniaque avec les traits du visage qui s’étirent, une mâchoire faisant apparaître des crocs et les yeux qui se modifient ; l’animé ajoute la couleur pour le changement de peau et de l’œil passant de l’argent à un jaune vif. Cette couleur argenté est une caractéristique des femmes servant l’Organisation qui ne pouvait être visible dans le manga.

 

            Concernant la partie audio, la VF s’en sort avec les honneurs ; on ressent le passage de l’aspect humain à l’aspect démoniaque par une voix plus rauque et une respiration plus saccadée ainsi que pour le changement psychologique qu’entrainent une telle métamorphose et la difficulté que les Claymore ont à ne pas succomber à leur partie démoniaque.

             

            Au final Claymore en animé est une bonne initiation à l’œuvre de Nohiriro YAGI nous plongeant dans son univers malsain avec brio.

 

CLAYUMORE

11 décembre 2011

Claymore

CLAYMORE

 

Auteur: Norihiko YAGI

Origine: Japon

Année de création: 2001

Titre original: Claymore

Titre français : Claymore

Nombre de volumes: 19 (en cours de publication)

Éditeur : Glénat

 

claymore

 

 

L’héroïc fantasy possède de nombreux sous-genre dont le dark fantasy. C’est un genre peu traité et qui pourtant ouvre de grandes possibilités scénaristiques. Dans le manga le représentant de ce sous-genre est Berserk, une œuvre mâture qui a su perdurer de sa création en 1988 à nos jours. Qu’en sera-t-il pour Claymore ?

 

 

Comme le sous entend la catégorie, Le dark fantasy ou fantaisie noire est un genre sombre et proche de l’apocalypse. Cela se remarque très rapidement notamment par l’aspect réaliste des personnages -à contrario des shônen plus classiques- de l’atmosphère oppressante et par la violence des combats.  Il faut dire que depuis l’antiquité les humains sont dévorés par les démons et seule une organisation secrète a trouvé le moyen de leur tenir tête en envoyant des femmes mi-humaines mi-démones  surnommées « Claymore » en échange d’une forte rémunération (aucun service n’est gratuit ; même pas pour le bien de l’humanité).

            Si les premiers démons rencontrés ont une forme humanoïdes et sont faibles, très rapidement des démons plus puissants feront leur apparition. Chacun d’entre eux ayant une forme bien spécifique. Cependant Nohiriro YAGI semble très portée sur les tentacules en tant que membres ou en tant qu’attaques lorsqu’une partie du corps des démons s’allonge pour devenir une arme. (Est-ce dû à une phobie ? Un traumatisme ?) Même s’il y a une overdose de tentacules, la mangaka fait preuve d’un peu plus d’originalité avec des démons ressemblant à des animaux ou bien s’inspirant de la mythologie occidentale.

           

            Toutes les Claymores portent en elle une tragédie les ayant poussée à rejoindre l’Organisation et devenir un être mi-humain mi-démon. Seulement la partie psychologique n’est pas le point fort de cette œuvre. Du fait qu’il y ait de nombreux personnages et que la plupart meurt ou ne font que passer, la mangaka ne prend pas la peine de les travailler. Ainsi on se retrouve avec des stéréotypes classiques comme la manipulatrice, la stratège, le duo inséparable… ; mention spéciale pour Claire qui regroupe à elle seule toutes les caractéristiques d’un héros de shônen (une tête brûlée se jetant corps et âme dans la bataille sans réfléchir aux conséquences ni à une stratégie et cela au détriment de ses coéquipières car, même si les Claymores travaillent généralement seules, elles peuvent aussi travailler en équipe quand le démon est jugé très puissant. On aurait bien aimé que le scénario s’arrête un instant afin de nous faire découvrir plus en détail la vie des protagonistes avant leur entrée dans l’Organisation ou leur ressentit en tant qu’être à moitié démoniaque.  Dans ces conditions il est difficile, mais pas impossible, de s’attacher à un personnage en particulier. L’auteur parvient à mettre en avant tout ce petit monde grâce à de somptueuses illustrations, faisant une ou deux pages.

 

            Le monde n’est pas blanc ou noir. Si certains démons prennent un malin plaisir à chasser les humains, d’autres ne font que se nourrir. Ils ont même une conscience et des sentiments. Ils sont loin de l’image véhiculée par les humains et l’Organisation qui n’a pas hésité à jouer les apprentis sorciers en transformant de jeunes femmes en « monstres ».

            Au milieu d’une avalanche de combats, des informations sur l’Organisation et les démons sont distillées petit à petit. Malheureusement ces combats, bien trop nombreux et dantesques souffrent d’un manque de compréhension donnant aux lecteurs l’impression qu’il manque une image afin de comprendre l’action ; il faut donc faire preuve d’imagination afin de recoller les morceaux, ce qui peut être déstabilisant pour les premiers tomes et pourtant permet aussi une grande lisibilité. Par la suite le trait de l’auteur se perfectionne donnant des combats plus complets mais tout aussi fouillis (ce qui est le cas de nombreuses productions shônen).

 

 

            Claymore est une œuvre sombre, à l’ambiance malsaine qui souffre d’un scénario peut mis en avant au profit de scènes de combats dentesques contre des démons tous plus laids les ns que les autres.

            Il sera ravir les fans de Berserk et ceux qui souhaitent une œuvre d’action sans prise de tête. À réserver à un public mâture.

 

24 octobre 2011

Triple dose de GTO

Article : News

 

            Pika édition se met au couleur de la rentrée avec deux aventures du GTO. Ceux qui ne connaissent pas les aventures d’Eikichi ONIUZUKA pourront se rattraper avec la parution de ses aventures en double volume tandis que les autres pourront le découvrir dans de nouvelles aventures avec GTO Shonen 14 days.

 

GTO

 

            GTO est la suite du Young GTO sortit en 1997 qui a rencontré un très grand succès il y a une dizaine d’années. ONIZUKA, 22 ans, célibataire (toujours puceau et ancien chef de gang) décide de devenir enseignant. Non pas par vocation mais parce que ce métier lui permet d’avoir de nombreuses vacances. On lui confie la 3ème 2, une classe réputée difficile. Petit à petit le jeune enseignant parviendra à créer un lien entre élèves et professeurs notamment par des méthodes peu orthodoxes. Mais sa méthode ne convient pas à la majorité des enseignants qui souhaiteraient le voir quitter l’enseignement du fait qu’ONIZUKA cause du tord à l’enseignement ; de plus les élèves tenteront par tous les moyens de le faire démissionner.

            Ce manga humoristique ayant pour thème l’enseignement en mettant en avant les rapports difficiles entre élèves et professeurs est un pur bonheur. On regretterait même de ne plus faire partie du système scolaire.

 

GTO 2

 

            GTO Shonen 14 days prend place durant une période de deux semaines (comme le titre nous le fait comprendre) qui n'avait pas été traité par l'auteur dans le manga original.

ONIZUKA a un problème suite à une affaire s'étant déroulé à la TV. Il doit faire le mort et se retrouve dans un centre social pour jeunes délinquants/difficiles dirigé par une somptueuse femme. Il devra faire appel à tous ces talents "d'enseignant" pour remettre dans le droit chemin ces délinquants.

            Cette série n’apporte rien de nouveau à la saga et est  surtout un bonus pour les fans du Great Teacher Onizuka.t


1 octobre 2011

Nouveutés du studio Candy Pop

NOUVEAUTES DU STUDIO CANDY POP

 

            A la Japan Expo 11ème Impact (30 Juin au 3 Juillet), le Studio Candy Pop proposait un stand complètement remis à neuf. Certes le public pouvait y retrouver le recueil Liuna ou la clef des Mondes, mais c’est surtout la nouvelle collaboration Shali-Keiden qui était mis en avant par de nombreux produits dérivés de la jeune dessinatrice et aussi un petit recueil où le public pouvait lire le début de son histoire sous la bannière du  « Yaoi » ,se déroulant dans un lycée. (Vous pouvez lire gratuitement sa bande dessinée sur son blog).

            Ce n’est pas étonnant de voir une jeune dessinatrice axée sur les relations homosexuelles entre garçons puisque le studio met en avant   ce genre à travers différentes œuvres.

Ce sont désormais deux romans que proposent Shali ! Le studio avait annoncé la sortie pour la Japan Expo du second livre de Liuna et du nouveau récit Ab uno  disce omnes  mettant en avant les vampires. Ce qui n’était pas précisé fût l’édition. Au lieu des premières éditions « amateurs », le studio propose désormais des romans reliés équivalant à ceux publiés dans le commerce. Cette nouvelle édition rend « collecter » les éditions précédentes.  Candy Pop n’a pas été le seul studio a proposé de telles versions de leurs œuvres. De nombreux stands utilisaient le même type de reliure. Il semblerait que les studios indépendants prennent de plus en plus des allures « professionnels ». Nous sommes désormais loin des parutions reliées avec des agraphies. Quoi que ce format ne risque pas de disparaître dans le but de mettre en avant des histoires courtes et soit moins onéreuse.

 

Liuna ou la Clef des mondes

 

korrigan

 

          Nous avons déjà traité cette licence à deux reprises (ici et ). Liuna ou la clef des mondes traitent l’histoire de Manes qui tente de retrouver Liuna, un artefact permettant de voyager sans limite à travers les mondes. Pour le localiser, il lui faut retrouver six pierres qui devraient lui indiquer le monde où a été caché Liuna. Il n’est toutefois pas le seul à le rechercher ! Les ombres sont aussi à sa recherche pour des raisons moins nobles.

Durant une de ses visites dans un monde parallèle, il rencontre Korrigan, un apprentie grand prêtre d’Avalon, et l’entraine par accident dans son monde d’origine. Désormais le but du jeune prêtre sera de retrouver Liuna afin de rentrer chez lui.

            Même si les livres 1 et 2 arborent désormais une nouvelle reliure, c’est avant tout le second livre qui nous intéresse. On retrouve Korrigan et Manes aux prises avec les Elfes noires, de dangereuses femmes qui capturent et rendent en esclavage des hommes pour procréer. Les deux adolescents devront trouver un moyen de se sortir des griffes de la reine des Elfes noires s’ils veulent continuer leur mission.

            Ce second livre met en avant la découverte de la sexualité. Les Elfes noires, tout comme d’autres civilisations entièrement féminines, ont comme priorité de procréer si elles veulent que leur civilisation perdure dans le temps. Manes en subira les frais. Forcé par ces dernières, il apprendra l’art du plaisir de la chair grâce à un mentor imposé. De son côté Korrigan travaille sur la composition d’une nouvelle potion pour voyager à travers les mondes tout en cherchant un moyen de se sortir de la prison souterraine qu’est l’entre des Elfes noires. Ce mélange entre apprentissage de la sexualité et intrigue permet aux lecteurs de souffler.

            La seconde partie met l’accent sur la découverte de nouveaux mondes parallèles et de leur fonctionnement. Comme nos héros ont un temps limité, on ne peut découvrir le fonctionnement de ce monde qu’à travers les observations de nos héros (Nous aurions bien aimé en apprendre d’avantage sur ces mondes mais le système des voyages par l’intermédiaire des potions ayant ces propres règles, nous nous contenterons de ce bref aperçu). Ils mettront rapidement leurs observations en action afin de passer inaperçus en s’habillant à la mode du monde visité. Korrigan se retrouve alors affûté d’une robe, ce qui lui déplaît fortement. Cette seconde partie permet de mettre en avant la manière dont Manes procédait, avant de rencontrer Korrrigan, afin de se déplacer dans les mondes parallèles.   

            Il y a une différence de graphisme entre la couverture et celle des illustrations mettant en image une des scènes du chapitre. Ce changement de style peut surprendre si on ne connait pas l’histoire du projet. En agissant ainsi, Shali rappelle à ses lecteurs que même si Eden Mysit ne fait plus partie du studio, elle est toujours présente dans l’esprit. Keiden nous propose, avec son style graphique « manga » ou « global manga » (dessinateur français utilisant les codes graphiques des mangas), sa propre vison des personnages.

 

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